Le commerce de broutards perturbé par le jour férié du 11 novembre
Avec le jour férié du 11 novembre en début de semaine, les volumes de broutards présentés sur les marchés ont été moins importants que la semaine dernière. Les exportations vers l’Italie et l’Espagne ont repris.
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Même si les températures sont encore très douces, les éleveurs vendent leurs broutards lourds. Cet afflux de marchandise engendre une tension sur les marchés, même si les niveaux de prix restent largement supérieurs à ceux de l’an passé (mais en baisse par rapport à ceux d’octobre).
Nos clients à l’export ont toujours des besoins, ce qui assure la tenue des prix des broutards charolais ou limousins. La demande française est également soutenue, même si les opérateurs profitent de sorties saisonnières et des aléas sanitaires pour faire pression sur les prix.
L’animation commerciale est convenable à Châteaumeillant, Mauriac, Ussel, les Hérolles ou Moulins-Engilbert, avec des charolais de 350/400 kg valorisés autour de 5,90 € et des limousins autour de 6,10 €.
La tension est plus forte pour les mâles charolais de plus de 450 kg, négociés entre 5,50 et 5,70 €. Pour les sujets plus légers (moins de 320 kg), le commerce est toujours fluide avec des niveaux de prix qui restent attractifs entre 6,10 et 6,20 €.
Pour les femelles, la situation reste très favorable. Sur les cadrans de Moulins-Engilbert ou de Châteaumeillant, les charolaises et les limousines U de 300/350 kg restent valorisées autour de 5,80 €. Les prix des croisées U de 300 à 400 kg sont stables autour de 5,70 € à Mauriac.
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